Achoris
Article mis en ligne le 26 décembre 2018
dernière modification le 26 novembre 2018

Achôris accède au trône d’Égypte en -392 et règne pendant quatorze ans.

Règne

Cette période est un renouveau national qui se manifeste par la reprise de grands travaux dans les temples : à Louxor, Karnak, Médinet Habou, El Kab, Tôd, Médamoud, et Éléphantine. Un certain nombre de statues et d’objets à son nom, comparativement beaucoup plus nombreux que ceux laissés par ses prédécesseurs, confirment cette impression. Le fait que l’on en ait retrouvé jusqu’en Phénicie indique également une reprise sur le plan international.

Statue d’Achôris
Conservée au Musée des Beaux-Arts de Boston

Guerres et conquêtes

Achôris repoussa les armées perses qui tentèrent pendant trois ans, de -385 à -383, de vaincre une Égypte beaucoup mieux organisée qu’elle n’était avant son règne. Au lieu d’être divisées, ses forces sont regroupées sous une seule autorité.

La flotte égyptienne est l’une des plus puissantes de son temps, et l’armée bénéficie de l’appui de troupes d’élite grecques, encouragées par le parti anti-perse et commandées par le général athénien Chabrias qui fortifie durablement les abords de la branche pélusiaque du Nil. Non seulement les tentatives perses se soldent par un échec, mais les égyptiens parviennent à reprendre pied au Proche-Orient.

Sépulture

Sphinx au nom du pharaon Achôris
Musée du Louvre

La tombe d’Achôris n’a pas été retrouvée à ce jour. Il est probable qu’elle soit localisée à Mendès la capitale de la dynastie, non loin de celle de Néphéritès Ier dont Achôris se déclarait le descendant. En ce cas il est probable qu’elle ait subi le même sort que celle du fondateur de la dynastie lors de la seconde invasion perse de l’Égypte.

Quoiqu’il en soit la tombe a certainement été pillée car un oushebti au nom d’Achôris a été acquis par le musée du Louvre [1].

Oushebti au nom d’Achôris
Musée du Louvre