Vénérée dans la région de la première cataracte, à Assouan, Anoukis est étroitement associée à la crue du Nil. Pendant l’Ancien Empire, elle reçut un culte en tant que fille de Rê. Seul son bonnet de plume qui en fait une force divine originaire de Nubie, permet de la distinguer des autres déesses.

Au Nouvel Empire elle devint, aux côtés de Satis, la parèdre du dieu Khnoum. Alors que Satis l’archère, comparée à Sothis, était censée provoquer la crue, Anoukis était plutôt charger d’en mesurer les effets afin qu’ils ne fussent pas ravageurs pour l’Egypte.

Diffusion du culte
Surtout adorée dans la région de la première cataracte, des temples lui étaient exclusivement consacrés (comme sur l’île de Sehel) ou bien elle les partageait avec les autres membres de la triade (comme sur l’île Éléphantine). Elle est également adorée en Nubie et à Kômir, où elle est associée à la déesse Nephtys.
Les Grecs l’assimilèrent à la déesse Hestia.
Représentation
Elle est représentée sous les traits d’une femme à la robe moulante et tient souvent dans sa main le grand sceptre de papyrus. Elle est coiffée d’une haute couronne de plumes (que les égyptologues semblent penser d’origine nubienne ; probablement des plumes d’autruche), parfois de la couronne blanche agrémentée de deux cornes de gazelle ou encore sous forme anthropomorphe avec une tête de gazelle.