Sétaou était issu de l’école royale et jouissait d’un impressionnant dossier au service du roi, détaillé dans une longue inscription autobiographique gravée dans le temple de Ouadi-es-Seboua, construit pour Ramsès II par Sétaou autour de la 44e année du règne de ce pharaon [2]. Onze stèles, aujourd’hui au musée égyptien du Caire et au musée du Louvre, ont été retrouvées dans la cour de ce temple, et permettent d’établir sa carrière et de comprendre les fonctions précises d’un vice-roi [3].
Outre le temple de Ouadi-es-Seboua, Sétaou a également érigé un autre temple à Gerf Hussein sur la rive ouest du Nil autour de l’an 45 de Ramsès II [4]. Ce temple, appelé la « Maison de Ptah » était un hémispéos consacrée à Ptah, Ptah-Taténen et Hathor, associés avec le pharaon lui-même [5].
Sétaou note également dans sa série de stèles autobiographiques qu’une grande partie de sa main-d’œuvre était composée de prisonniers étrangers et financée par le butin récupéré par Ramsès II dans ses campagnes [6]. Cette déclaration est appuyée par un texte écrit en l’an 44 par Ramosé, un officier de l’armée de Pharaon, qui stipule que le pharaon a indiqué à Sétaou de « prendre les captifs Libyens » afin de construire le grand temple de Ouadi-es-Seboua.
Sétaou a également construit ou rénové un temple à El Kab.
Sépulture
La tombe de Sétaou (TT289) est située à Dra Abou el-Naga dans la nécropole thébaine.