Bès
Article mis en ligne le 22 avril 2020
dernière modification le 22 mars 2020

Dieu familier représenté sous les traits d’un nain difforme à la langue pendante, souvent vêtu d’une peau de lion posée sur ses épaules, il fut assimilé à Hercule par les romains.

Bès est souvent figuré en train de danser, coiffé de grandes plumes. Il porte très souvent des couteaux, des amulettes ou des instruments de musique. C’est le bon génie du foyer, censé repousser la menace des serpents et des démons. Il veillait aussi sur les femmes enceintes et leurs progénitures. On le retrouve d’ailleurs très souvent dans les textes ou les illustrations en rapport avec la mise au monde. On peut aussi trouver son effigie dans les mamusi (bâtiment consacré à la parturition divine, mais aussi dans les palais royaux tel celui d’Aménophis III. Les amulettes les plus populaires du Nouvel Empire sont à son effigie, de même qu’on le retrouve sur les objets de toilettes ou sa présence devait écarter les démons qui s’attaquaient à la beauté.

Bès était aussi invoqué dans les cas de problèmes sexuels. On trouvait ainsi à Saqqarah, des chambres destinées aux pèlerins qui souhaitaient retrouver leur fertilité ou leur virilité. Le patient était censé être visité par Bès pendant son sommeil.

A l’époque tardive il était souvent représenté avec son épouse Beset. Plus tard les romains lui attribuèrent des vertus guerrières, le représentant revêtu d’une cuirasse et brandissant une épée.