Auguste Mariette
L’Egypte ancienne sauvée des sables
Article mis en ligne le 17 janvier 2002
dernière modification le 2 mai 2016

Par Gilles Lambert

Edition Jean Claude Lattès 1997

L’Egypte, ce n’est pas seulement le Sphinx, Ramsès II, Bonaparte et Champollion. C’est aussi Auguste Mariette, sans lequel de nombreux vestiges pharaoniques, temples, hypogées et pyramides auraient aujourd’hui disparu.

Professeur de lettres et de dessin à Boulogne-sur-Mer, Auguste Mariette, né en 1821, réalise tôt son rêve et, traversant la Méditerranée, rejoint les rivages du Nil. En butte à la jalousie des Anglais, à l’hostilité des trafiquants, en dépit des difficultés et de la maladie, il mènera, inébranlable, son combat contre le pillage des antiquités. De l’ouverture de dizaines de chantiers de fouilles à la fondation du Musée du Caire – devant lequel se dresse aujourd’hui son tombeau -, des missions secrètes pour Napoléon III à la construction du canal de Suez, celui que le Khédive finira par nommer Pacha prendra encore le temps de rédiger le livret d’Aïda, le célèbre opéra de Verdi.

Mêlant, sur fond de déserts et de Vallée des Rois, l’épopée, la politique et les sentiments, cette biographie met en lumière le père de l’Egyptologie moderne, ce Français têtu et attachant à qui le monde des Pharaons doit de n’avoir pas été englouti par les sableset l’oubli.

Gilles Lambert : Ecrivain, voyageur et journaliste, il est depuis toujours un grand amoureux de l’Egypte.

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