Des figurations où une tête de vache hathorique se substitue à l’anse, la mettent en relation avec la déesse Hathor. On le désigne sous le nom de tit en tant que signe hiéroglyphique, mais sa valeur, en tant que phonème, peut aussi être tout simplement set, par assonance avec Iset (Isis).
Sur des sarcophages tardifs, deux signes-tit placés de part et d’autre d’un pilier-djed, sont nommés Isis ou Nephthys. Nout, dans son rôle de déesse funéraire, incubatrice du défunt renaissant, est aussi représentée par un nœud.
L’amulette symbolise la protection dont Isis entoure son frère et époux défunt, Osiris. Elle doit être faite de jaspe rouge, de cornaline ou de faïence rouge. C’est ce qu’indique clairement le chapitre 156 du Livre des Morts : Formule pour le nœud de jaspe rouge. Paroles dites par N. : Tu as ton sang, Isis ; tu as ta fécondité Isis ; tu as ta magie, Isis, l’amulette qui est la protection de ce grand dieu, qui réprime celui qui lui cause du tort. Paroles à dire sur un nœud de jaspe rouge, ayant été humecté de la sève de la plante-ankh-imy (la vie s’y trouve), suspendu à un cordon en fibre de sycomore, et qui a été mis au cou de ce bienheureux, le jour de l’enterrement. Celui pour qui c’est récité, le pouvoir magique d’Isis sera la protection de son corps, et Horus fils d’Isis se réjouira de lui quand il le verra ; le secret d’aucun chemin n’existera pour lui, un de ses côtés tourné vers le ciel, son autre côté vers la terre. Cela a été véritablement efficace. Ne le laisse voir à aucun homme ! Oui, qu’il n’y ait personne à côté de lui !
L’hypothèse de Budge voulant y voir un symbole du vagin et de l’utérus doit être abandonnée. La mention du sang d’Isis au début du chapitre du Livre des Morts et la couleur rouge de l’amulette pourraient en revanche connecter cet objet à la notion de menstrues de la déesse, sang qui avait en Egypte une grande valeur magique et médicale. Dans ce cas, le nœud pourrait s’avérer celui d’une ceinture de menstruation. Cependant, une formule des Textes des Sarcophages plaide pour le fait qu’il serait, à l’inverse, associé à la protection d’une femme enceinte au début de sa grossesse.
En effet, Rê-Atoum y noue "une protection à l’intérieur de l’utérus (d’Isis), afin que cet ennemi ne détruise pas l’œuf en son enfance". L’ennemi mentionné est sans aucun doute Seth qui apparaît alors comme un incube ou le responsable des fausses couches. Le texte insiste sûrement alors sur le précédent divin dans le but d’établir une formule de protection de la femme enceinte visant à retenir la perte de sang non désirée, annonciatrice d’une fausse couche.
On comprend dès lors qu’il soit facilement devenu un symbole de renaissance et de vie renouvelée et protégée. De façon étrange, l’amulette-tit s’est vue inscrite d’autres formules dont celle qui concerne les oushebtisé