Kôm el-Hisn
Article mis en ligne le 16 août 2023
dernière modification le 4 août 2023

Kôm el-Hisn, Imaou, passait pour vivre d’une économie de vignobles qui se trouvent, aujourd’hui encore, dans cette région de l’Egypte. Sekhmet-Hathor y recevait un culte en étroite relation avec l’ivresse.

Kôm el-Hisn était réputé pour ses vignes

Selon le récit de la Vache Céleste, la déesse, semant la mort et la perturbation dans les déserts, est bientôt rejointe par les deux envoyés chargés par de la ramener. Ceux-ci, en préparant une boisson faite de bière colorée d’hématite rouge d’Eléphantine et mêlée d’épices, parviennent à tromper la lionne furieuse qui prend goût à ce breuvage. Sekhmet revient en Egypte, libérant, avec l’ivresse, la crue du Nil. Aussi, à l’annonce de l’inondation, des fêtes étaient célébrées dans le pays tout entier à l’occasion desquelles, au lieu de boire de la bière ou, plus simplement, de l’eau, on consommait force vin, à l’exemple de la déesse redevenue une jeune femme et passant, à Bubastis, pour la déesse du foyer : Bastet. Selon une autre version, Hathor, empruntant un parcours libyque, à travers les voies de migration annuelle, revient dans la Vallée et est alors accueillie avec allégresse. Sans doute le même mythe de la Lointaine était-il adapté à la région de vignobles d’Imaou.

Le site n’a livré que peu d’informations, mais les fragments qui ont été découverts montrent que la ville a toujours fait l’objet de l’attention des souverains.