Le lin
Article mis en ligne le 2 septembre 2024
dernière modification le 6 août 2024

Le lin, plante précieuse pour les Egyptiens, pousse très haut mais ne se coupe pas. Dès la floraison, les moissonneurs égyptiens en arrachaient délicatement les tiges un peu avant leur maturité, époque ou leurs fibres étaient alors les plus résistantes. Ils disposaient une gerbe dans un sens puis dans l’autre, de telle façon qu’il y ait toujours des fleurs aux extrémités.

Ces « fagots » de lin étaient noués en leur milieu par une corde confectionné avec quelques tiges de la même plante. Le lin était alors battu, puis transporté à dos d’âne ou d’homme vers les villes de certaines importances ou il était transformé en étoffe. Cette activité, le plus souvent rattaché à un temple, était exclusivement effectuée par des femmes.

C’est vers 1500 ans avant notre ère qu’apparaissent les premiers métiers à tisser monté sur cadre. Le lin était commercialisé dans tout le monde méditerranéen, faisant la fortune des Egyptiens. Le coton ne le supplantera qu’à partir du Ve siècle après J.C.

Tunique en lin plissée de Nakht, tombe d’Assiout, Moyen Empire