Le jardinage dans la civilisation Égyptienne
Article mis en ligne le 21 septembre 2018
dernière modification le 14 septembre 2018

Les pharaons sont probablement les premiers à ordonner la réalisation de jardins. Ils ramènent aussi des plantes exotiques de leurs campagnes, qu’ils cultivent ensuite dans les jardins de leurs temples et palais. Cela devient même une rage. Des expéditions entières sont organisées pour amener des espèces d’origine lointaine. Ils créent d’énormes promenades ornées de plantes, herbes et arbres fruitiers du monde entier.

Quant aux jardins de particuliers, ils naissent au bord du désert, où la végétation est pauvre. Les seuls paysages inspiratifs sont les oasis. Ainsi, les premiers jardins d’individus sont sans doute des reconstructions clôturées artificielles d’oasis. Plus tard, les jardins entourés d’une clôture contenaient souvent une terrasse et un étang tout-à-fait artificiel, ressemblant plus à une piscine, où poussent des plantes aquatiques. Ceci est toujours fait dans l’esprit des oasis. On y trouve aussi régulièrement des statues et colonnes. Les plantations évoluent et s’alignent, afin de faciliter l’irrigation, qui est assurée par des canaux. Les plantes sont taillées et positionnées de plus en plus habilement, pour offrir de l’ombre, pour faciliter la cueillette des fruits, et la productivité des fruits qu’ils portent. On y trouve des vignes et palmiers.

Les fruits, les fleurs, les herbes arromatiques et médicinales sont utilisées comme offrande et composants de potions à buts médicinal ou d’offrande.

Les jardins égyptiens, symétriques et rigides, sont l’antipode presque total des Jardins asiatiques.