Attestations contemporaines
Le roi est attesté par un certains nombres de documents contemporains :
- des empreintes de sceaux comportant le nom d’Horus du roi :
- une empreinte de sceau découvert dans la tombe de Khâsekhemouy à Abydos,
- des empreintes de sceaux provenant du cimetière de l’élite à Saqqarah-Nord, plus particulièrement dans les mastabas S2171, S2302, S2498 et 30091,
- une empreinte de sceau dans la tombe 505 H.4 dans la nécropole d’Helwan,
- cinq empreintes de sceaux dans un mastaba près de Gizeh,
- des empreintes de sceaux provenant de la tombe du roi à Saqqarah,
- des éléments de vaisselle en pierre :
- deux inscriptions de Nesout-bity Nynetjer-Nebty découvert dans la tombe de Péribsen à Abydos, dont l’une avec le serekh de Nebrê,
- près de dix-sept inscriptions découvertes dans les galeries-magasins sous la pyramide de Djéser,
- trois d’entre elles (nos 74, 77 et 78 de Lacau et Lauer) comportent le serekh du roi ; le no 74, qui inclut également le nom d’Hotepsekhemouy à gauche du serekh de Nynetjer, est clairement une usurpation car ce serekh est surchargé sur un nom effacé avec soin,
- treize d’entre elles (nos 63 à 73 et 75-76 de Lacau et Lauer) comporte les titres et le nom Nesout-bity Nynetjer-Nebty ; le no 74 inclut également le nom de Nebrê,
- l’une d’entre elles (no 98 de Lacau et Lauer) comporte le nom d’Or (précurseur du nom d’Horus d’or) du roi Ren-Nebou,
- près de neuf inscriptions sont quant à elles de provenance inconnue, certains incluant le serekh du roi, d’autres les titres et le nom Nesout-bity Nynetjer-Nebty,
- une statuette en travertin du roi, figuré assis sur son trône et portant la robe de la fête-Sed et la couronne blanche hedjet (Rijksmuseum van Oudheden, Leyde, F 2014/6.1),
- la statuette du prêtre Hotepdief sur laquelle se trouvent côte à côte les serekh d’Hotepsekhemouy, Nebrê et Nynetjer,
- une inscription rupestre près d’Abou Handal en Basse-Nubie ; l’inscription ne présente qu’un signe « n » à l’intérieur du serekh du roi, mais avec le signe « nṯr » pour « Dieu » placé au-dessus du serekh, dans la position normalement occupée par le faucon d’Horus ; par conséquent, le nom de Nynetjer est rendu par « Le Dieu N ».

Cependant, la datation de certaines inscriptions, en particulier celles à l’encre noire, a posé quelques problèmes. Des archéologues comme Ilona Regulski soulignent que les inscriptions à l’encre sont un peu plus tardives que les sceaux et les inscriptions gravées sur la pierre. Elle date les marques à l’encre des règnes des rois tels que Khâsekhemouy et Djéser et suppose que les artefacts proviennent d’Abydos. En fait, des vases en travertin et des pots en terre avec des inscriptions à l’encre noire au dessin très similaire montrant le nom de Nynetjer ont été trouvés dans la tombe de Péribsen.
Il est à noter que certaines inscriptions découvertes à Bouto, en Basse-Égypte, nomment certains hauts fonctionnaires du règne, à savoir Iienkhnoum and Renouty.
Fac-similé d’une empreinte de sceau de l’Horus Nynetjer.