Les Confins du monde
Article mis en ligne le 15 juillet 2005
dernière modification le 10 juillet 2005

Ce qui doit commencer doit finir dit-on parfois et l’épopée d’Alexandre, parti de la modeste Macédoine l’emmène quasiment jusqu’au Gange après avoir conquis l’Empire Perse mais Manfredi nous décrit un héros fatigué dans ce tome, qui n’a toujours pas trouvé un adversaire digne de l’arrêter

Ce troisième tome est vraiment différent des deux précédents, les tendances étranges d’Alexandre ressortent de plus en plus et on a parfois l’impression de perdre le grand stratège pour un adolescent qui n’aurait pas encore été confronté aux difficultés de la vie.

Finalement seuls ses soldats parviennent à le faire rebrousser chemin et avec le retour se termine la vie d’Alexandre le Grand, énorme conquérant mais finalement piètre administrateur. Il reste bien sur Alexandrie comme trace de son passage mais cela paraît bien peu comparé à l’épopée qui le fait traverser tout le moyen orient jusqu’à l’Inde.

Manfredi raconte ensuite brièvement les conflits entre les compagnons d’Alexandre pour se partager les lambeaux de son énorme empire, tout en gardant une tendresse entre eux quand ils se remémorent leurs aventures de jeunesse