Ce troisième tome est vraiment différent des deux précédents, les tendances étranges d’Alexandre ressortent de plus en plus et on a parfois l’impression de perdre le grand stratège pour un adolescent qui n’aurait pas encore été confronté aux difficultés de la vie.
Finalement seuls ses soldats parviennent à le faire rebrousser chemin et avec le retour se termine la vie d’Alexandre le Grand, énorme conquérant mais finalement piètre administrateur. Il reste bien sur Alexandrie comme trace de son passage mais cela paraît bien peu comparé à l’épopée qui le fait traverser tout le moyen orient jusqu’à l’Inde.
Manfredi raconte ensuite brièvement les conflits entre les compagnons d’Alexandre pour se partager les lambeaux de son énorme empire, tout en gardant une tendresse entre eux quand ils se remémorent leurs aventures de jeunesse