2012, une bonne année pour les Egyptologues ?
Article mis en ligne le 20 décembre 2011

Une équipe de l’université de Leeds (Royaume-Uni) espère enfin découvrir ce qui se cache derrière les énormes pierres qui ferment les deux étroits tunnels partant de la chambre de la Reine, située au cœur de la Pyramide, nous apprend le Dailymail.

Au début de l’année, ces égyptologues avaient déjà exploré la pyramide à l’aide d’un petit robot-serpent de marque Scouted (Royaume-Uni) dénommé Djedi, dans le cadre d’un projet auquel participe le français Dassault. Ce robot avait rapporté les « premières images qu’on ait jamais eues » sur ce qui se cache derrière ces portes : « De petits hiéroglyphes rouges. »

On peut en voir quelques exemples sur cette vidéo retraçant le passage du robot-serpent.

Malheureusement, l’exploration a dû être stoppée lorsque l’Egypte a été secouée par les manifestations contre Moubarak. Mais les « autorités égyptiennes devraient renouveler leurs autorisations prochainement », explique, confiant, le chef de l’équipe.

L’égyptologue Kate Spence, de l’université de Cambridge, qui ne fait pas partie de cette expédition, « ne croit pas qu’il y ait une autre chambre, secrète » derrière ces portes.

Une équipe canadienne, menée par Xavier Maldague, de l’université Laval espère également obtenir l’autorisation du responsable du Conseil suprême des antiquités égyptiennes pour pouvoir travailler sur la Pyramide de Kheops. Cependant, les Canadiens utiliseront non pas un robot serpent, mais « un système de thermographie modulé, une technique de sondage non destructif » pour, entre autres, infirmer ou confirmer l’hypothèse émise par Jean-Pierre Houdin.

Celle-ci concerne la chambre du Pharaon. D’après cet architecte français qui a simulé en 3D la construction de la Pyramide, ainsi que l’explique Futura-sciences, il doit y avoir un passage, lequel aurait permis aux derniers accompagnateurs du pharaon de sortir de la pyramide.

En effet, Jean-Pierre Houdin ne croit pas à la thèse prédominante selon laquelle les serviteurs du monarque auraient « eux-mêmes refermé la chambre funéraire de l’intérieur, se condamnant ainsi à mourir auprès du pharaon ». Il croit plutôt que ceux-ci sont « repartis par les antichambres, refermant le passage derrière eux à l’aide d’une pierre ».



Le micro robot serpent de Scoutek UK s’est faufilé derrière une des portes au début de l’année et a découvert d’un côté des poignées de cuivre et de l’autre, des petits hiéroglyphes rouges. Mais la révolution au printemps a stoppé net l’exploration. Les autorisations délivrées par le conseil suprême des antiquités a annulé tous les permis de recherche. Mais aujourd’hui, ils en délivrent de nouveau.

Le robot va donc pouvoir reprendre ses recherches très prochainement et documenter au maximum ce qui se trouve derrière la pierre qui bloque la porte. Il doit déterminer si la zone est sûre et praticable.



L’expédition s’appelle Djedi, comme le magicien que Khéops consultait quand il faisait construire sa pyramide. Les 4 petits conduits qui se trouvent au cœur de la pyramide ont étonné les archéologues depuis qu’ils les ont découverts en 1872. Les conduits ne font que 20 cm de large et ne peuvent donc être exploré par des humains. Certains experts pensent que ces conduits permettent à l’esprit du pharaon de s’échapper du tombeau.

Dans la pyramide, il y a 3 salles : la chambre du Roi, la chambre de la Reine, et la Grande galerie. La chambre du roi a deux conduits qui mènent vers l’extérieur. Mais 2 tunnels partant de la chambre de la reine mènent à 2 portes en pierre avec des poignées en cuivre. Derrière ces portes en pierre se trouvent une autre pierre. Qu’y a-t-il derrière ?

Ces portes sont polies et doivent donc avoir une utilité plus importante que de stopper des débris. Ces portes mystérieuses seront ouvertes en 2012 si tout va bien…