Néferhotep Ier
Article mis en ligne le 7 juillet 2017
dernière modification le 24 janvier 2017

Néferhotep Ier est le vingt-septième roi égyptien de la XIIIe dynastie. Il est mentionné sur le Canon royal de Turin.

Sa famille était d’origine roturière, son grand-père Nehy étant un milicien, mais sa mère pourrait être fille ou petite fille d’Amenemhat III de la XIIe dynastie. C’est la position de son père qui l’aurait aidé à gagner le titre royal.

Règne

Il reste onze ans et un mois au pouvoir, fait rare en cette période troublée, réussissant à assoir suffisamment son autorité pour que ses deux frères Sahathor et Sobekhotep IV lui succèdent.

Il a comme capitale Ititaoui en Égypte centrale.

Il a surtout autorité, le Sud mis à part, sur l’ensemble du delta du Nil à l’exception du 6e nome de Basse-Égypte dont le chef-lieu, Xoïs (Qedem, à proximité de Kafr El-Cheikh) a été la capitale de la XIVe dynastie, parallèle à la XIIIe dynastie et à la XVe dynastie Hyksôs qui va bientôt surgir à Avaris.

On a trouvé des inscriptions sur quelques pierres découvertes près de Byblos, qui lui prête allégeance. Sur d’autres pierres à Assouan des textes documentent tout son règne, ainsi qu’à Bouhen en Nubie, ce qui atteste sa domination sur toute l’Égypte.

À Karnak a été découverte, sous deux mètres de sable, une statue de Néferhotep Ier grandeur nature de 1,80 m, entre le portail de pierre d’un temple de Thoutmôsis Ier et un obélisque de la reine Hatchepsout. Une deuxième statue reliée à la main du pharaon, coincée sous le portail, n’a pu être dégagée. L’ensemble à donc été de nouveau ensablé, pour éviter des dégradations au temple.

On a également trouvé environ soixante scarabées avec son nom.

Constructions

Son activité de construction a été concentrée principalement près du Fayoum, à Thèbes) et à Éléphantine.

À Abydos, il remet le sanctuaire en activité et organise les cérémonies en sa faveur.

Sépulture

Pyramide de Néferhotep Ier

Sa pyramide pourrait se trouver à Mazghouna à condition qu’elle n’appartienne pas à Sobekhotep IV, comme suggéré par quelques archéologues.