L’Egypte aujourd’hui
Article mis en ligne le 23 octobre 2019
dernière modification le 22 août 2019

101 168 745 hab. (données 2019)
101 habitants/km²

Localisation : Afrique du Nord.

Pays limitrophes

La mer Méditerranée et la mer Rouge bordent l’Égypte au nord et à l’est. Au sud, le pays est limitrophe du Soudan, à l’ouest, de la Libye. La péninsule du Sinaï est bordée par le golfe d’Akaba et le golfe de Suez.

Superficie

1 001 450 km².La superficie de l’Égypte correspond à la moitié de celle de la Libye.

Topographie

Moins de 10 % du territoire égyptien est habité ou cultivé, la vie des populations, en effet, s’est essentiellement organisée autour du Nil - de son delta et de sa vallée -, mais également autour des nombreuses oasis disséminées sur le territoire. À l’inverse, 90 % du pays est couvert de désert : le désert Libyque à l’ouest, prolongement du Sahara et le désert Arabique à l’est, qui longe la mer Rouge et couvre une partie de la péninsule du Sinaï. Le désert Libyque (également appelé désert Occidental) comporte une vaste étendue appelée la Grande Mer de sable. Elle présente plusieurs dépressions situées sous le niveau de la mer, notamment la dépression de Kattara, dont la superficie s’étend sur 18 000 km2 et la profondeur atteint 134 m au-dessous du niveau de la mer ; c’est le point le plus bas d’Afrique. Ce désert est parsemé d’oasis, comme celles de Sioua, Khargeh, Baharieh, Farafreh et Dakhleh. La plus grande partie du désert Arabique, appelé également désert oriental, occupe un plateau qui s’élève progressivement vers l’est à partir de la vallée du Nil pour atteindre une altitude de 610 m. Le long des côtes de la mer Rouge, il est hérissé de pics qui culminent à environ 2 134 m au-dessus du niveau de la mer. Sur la péninsule du Sinaï, il est composé d’un désert de sable au nord et d’une chaîne montagneuse au sud, dont les sommets dépasssent 2 000 m d’altitude par rapport au niveau de la mer Rouge, comme le jabal Katharina (2 637 m), le plus haut sommet d’Égypte, ou le mont Moïse (2 285 m). À l’extrême sud, le long de la frontière soudanaise, s’étend le désert de Nubie, vaste région de dunes et de plaines sablonneuses. Le lac Qârîn, quant à lui, est situé à l’intérieur des terres, non loin de la ville de Médinet el-Fayoum.

Principaux lacs et cours d’eau

Fleuves et rivières

Le Nil, fleuve le plus long du monde, pénètre en Égypte après avoir traversé le Soudan ; il suit son cours vers le nord sur environ 1 545 km, avant de rejoindre la mer Méditerranée. L’histoire et la géographie s’accordent pour distinguer deux régions dans la vallée du Nil : la Haute-Egypte qui correspond à la partie située au sud du Caire et la Basse-Egypte qui recouvre le delta du fleuve. Depuis la frontière sud jusqu’au Caire, le fleuve coule dans une étroite vallée fertile. Plusieurs barrages ont été construits, comme le haut Haut barrage d’ Assouan (Sadd el-Ali), qui retient le Lac Nasser, gigantesque réservoir situé sur la frontière soudanaise. Au sud d’un point situé près de la ville d’Edfou, la vallée du Nil dépasse rarement les trois kilomètres de large. D’Edfou au Caire, en revanche, la vallée atteint presque 23 km de large, et la plus grande partie des terres arables se trouvent sur la rive occidentale. Aux alentours du Caire, la vallée rencontre le delta du Nil, plaine semi-circulaire dont le périmètre couvre environ 250 km du littoral méditerranéen. Le limon déposé par le Rosette (RashÌd), le Damiette (Dumyªt) et autres défluents du Nil, a fait du delta, la zone la plus fertile du pays. Cependant, du fait de la présence du barrage d’Assouan qui limite le débit du fleuve, les eaux de la Méditerranée favorisent l’érosion des côtes voisines. Quatre lacs saumâtres et peu profonds occupent l’extrémité du delta, près de la mer. Le lac Karoun, plus vaste, s’étend à l’intérieur des terres dans le désert, non loin de la ville de Médinet el-Fayoum.

Climat

Le climat de l’Égypte est caractérisé par une saison chaude de mai à septembre et une saison plus froide de novembre à mars. Au cours de ces deux périodes, les températures extrêmes sont tempérées par les vents du nord. Sur les régions côtières, les températures s’échelonnent de 14 à 37 °C. Les déserts connaissent de grandes amplitudes thermiques, avec une moyenne annuelle maximale de 46 °C le jour et minimale de 6 °C après le coucher du soleil. Pendant la saison hivernale, les températures descendent souvent en dessous de 0 °C. Le littoral méditerranéen est la région la plus humide, avec des précipitations annuelles moyennes de 200 mm. Le volume des précipitations diminue rapidement à mesure que l’on descend vers le sud. Le Caire ne reçoit que 25 mm de pluie par an environ et, dans de nombreuses régions désertiques, la pluie peut manquer pendant plusieurs années.

Environnement

La production agricole de l’Égypte est l’une des plus importantes d’Afrique ; elle a augmenté de 50 % depuis 1980. Pourtant, le pays doit importer des quantités substantielles de céréales car la canne à sucre représente la majeure partie de sa production. La quasi-totalité des terres agricoles est irriguée et cela tend à poser le problème de l’augmentation de la salinité du sol.

Le secteur pétrolier représente une part importante de l’économie mais son exploitation a entraîné des dommages importants sur les recifs de corail. L’Égypte a ratifié de nombreux accords internationaux sur l’environnement mais 99 % du territoire reste sans protection.

Gouvernorats

L’Égypte est divisé en 26 gouvernorats (muhafazat, singulier - muhafazah) :

Ad Daqahliyah, Al Bahr al Ahmar, Al Buhayrah, le Fayoum (Al Fayyum), Al Gharbiyah, Al Iskandariyah, Al Isma’iliyah, Al Jizah, Al Minufiyah, Al Minya, Al Qahirah, Al Qalyubiyah, Al Wadi al Jadid, Ash Sharqiyah, As Suways, Assouan, Assiout, Bani Suwayf, Bur Sa’id, Dumyat, Janub Sina’, Kafr ash Shaykh, Matruh, Qina, Shamal Sina’, Suhaj.

Politique

Le pouvoir exécutif est détenu par le président de la république. Depuis 1981, Hosni Moubarak occupait le poste de président, réélu lors d’un référendum tous les six ans. En 2005, l’élection pour la présidence fut pour la première fois ouverte à d’autres candidats. Le pouvoir législatif appartient à l’assemblée du Peuple (membres élus pour une durée de cinq ans au suffrage universel). Enfin, une assemblée consultative, appelée la Choura, est consultée par le président de la République et l’Assemblée du Peuple sur les décisions politiques. Cette assemblée est composée de 265 membres dont deux tiers sont élus, et un tiers nommé par le président de la République. Le président Hosni Moubarak a démissionné de son poste le 11 février 2011 à la suite des protestations du peuple égyptien. Après l’élection d’un candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, à la tête de l’État égyptien pendant un an, le maréchal Al-Sissi exerce la fonction suprême depuis 2014.

Les chrétiens, qui représentent environ 15 % de la population, ne sont presque pas représentés dans l’administration ou la politique

Présidents de la République d’Égypte :

  • 18 juin 1953 - 14 novembre 1954 : Général Mohammed Naguib ;
  • 14 novembre 1954 - 28 septembre 1970 : Lieutenant-colonel Gamal Abdel Nasser ;
  • 28 septembre 1970 - 6 octobre 1981 : Lieutenant-colonel Anouar el-Sadate ;
  • 14 octobre 1981 - 11 février 2011 : Général Hosni Moubarak ;
  • 11 février 2011 - 30 juin 2012 : Maréchal Mohamed Hussein Tantawi ;
  • 30 juin 2012 - 3 juillet 2013 : Mohamed Morsi ;
  • 4 juillet 2013 - 8 juin 2014 : Adli Mansour, Président de la Haute Cour constitutionnelle ;
  • 8 juin 2014 : Maréchal Abdel Fattah al-Sissi.

Droits de l’Homme et liberté d’expression

Depuis l’indépendance du pays se succèdent au pouvoir des militaires autoritaires. Les faux procès, les élections truquées, et les détentions arbitraires sont monnaie courante. Sous Hosni Moubarak, de nombreuses organisations dénoncent des atteintes massives aux droits de l’Homme (torture, censure, détentions arbitraires, procès inéquitables, etc.). La fréquence de ces actes diminue à partir de 2011, mais après le coup d’État de juillet 2013, la situation des droits humains revient à son niveau antérieur6. Sous la présidence de Abdel Fattah al-Sissi, les opposants politiques ainsi que des journalistes sont régulièrement emprisonnés — quand ils ne disparaissent pas — et leurs conditions de détention (par exemple dans la prison de Tora) sont dénoncées comme contraires aux droits humains par les ONG de défense des droits de l’homme ; des cas de torture et des décès sont notamment rapportés. Des centaines d’atteintes à la liberté de la presse sont en outre recensées par l’ONG Egyptian Commission for Rights and Freedoms dans un rapport publié en 2015. En mai 2017, les sites de plusieurs médias sont bloqués par l’Égypte après des critiques envers le régime. C’est le cas notamment d’Aljazeera que le pouvoir accuse de soutenir les frères musulmans. Des blogueurs enfin sont arrêtés tels que le militant laïc Sherif Gaber ou le militant des droits de l’homme Wael Abbas en mai 2018.

L’excision est interdite depuis un décret de 1996 confirmé par la cour de cassation en 1997. Jusqu’à 96 % des femmes égyptiennes mariées seraient toutefois excisées. Selon l’Unicef en 2012, 91 % des femmes adultes seraient excisées, mais seulement 16 % des jeunes filles auraient subi cette mutilation depuis l’interdiction.

Défense

Les forces armées égyptiennes sont les plus importantes en nombre du continent africain avec plus d’un million de soldats. Elles se composent de l’armée égyptienne, de la marine égyptienne, de l’armée de l’air égyptienne et des Forces de la défense aérienne égyptienne.

Economie

Le pays est en proie à de grandes difficultés économiques, malgré les ressources en pétrole et surtout en gaz naturel. La pauvreté y est croissante. Autrefois essentiellement agraire, l’économie égyptienne tente désormais de se diversifier vers des domaines comme le tourisme ou l’industrie. Les principaux partenaires économiques de l’Égypte étaient en 2004 les États-Unis, l’Union européenne, la Chine, l’Inde, le Pakistan et le Japon. Les principales ressources économiques de l’Égypte sont le pétrole et le gaz naturel, les revenus issus du canal de Suez, le tourisme, les métaux et l’agriculture (surtout le coton). Le pays est au palmarès des huit premiers producteurs de coton d’Afrique de l’est, du sud et du nord au milieu des années 2010.

Première ressource en devises de l’Égypte et l’un de ses principaux secteurs d’activités, le tourisme qui représentait 11 % du PIB avant 2011 a fortement baissé avec les attentats djihadistes. Le pays dépend également en grande partie de l’aide internationale. Parmi ses points faibles se trouve sa production agricole, il était ainsi deuxième au palmarès des importateurs mondiaux de céréales au milieu des années 2010.

Le régime du maréchal Abdel Fattah al-Sissi s’oriente vers une politique d’austérité consistant notamment à réduire les subventions à l’énergie et à l’électricité, à imposer une TVA et à augmenter le prix des billets du métro du Caire. Cette forme d’imposition régressive fait peser une charge plus lourde sur les classes populaires et moyennes qu’auparavant ; au contraire, l’impôt sur le revenu des sociétés a diminué. Un nouveau plan d’austérité est adopté en novembre 2018 et se traduit en particulier par le gel des salaires des fonctionnaires.

La dette atteint un niveau record en juin 2018 (92,64 milliards de dollars), ce qui représente une augmentation de 17 % en une seule année. La dette est en particulier la conséquence du poids du budget militaire. (les importations d’armes ont augmenté de 215 % en 2013-2017 par rapport à 2008-2012) et du paiement des intérêts, qui ont atteint 31 % du budget annuel pour l’exercice 2016-2017, et 38 % en 2018. En revanche, les investissements en matières d’éducation, de santé et d’infrastructure sont insuffisants. Environ 60 % de la population égyptienne vit dans la pauvreté ou la précarité selon un rapport publié par la Banque mondiale en avril 2019. Les conditions de vie générales tendent à se détériorer.

Religions

La grande majorité des Égyptiens (environ 95 %21) se réclament de l’islam sunnite, introduit en Égypte en 642. L’autorité sunnite suprême est le sheikh de la mosquée Al-Azhar.

Les chrétiens, essentiellement coptes, forment la principale minorité religieuse (environ 5 %). Les Coptes disent cependant représenter environ 20 % de la population, avec une forte représentation dans les régions de Haute-Égypte (Beni Suef, El Minya, Assiout, Sohag, Qena, Louxor). Avant l’arrivée de l’islam au VIIe siècle, le christianisme était la religion prédominante dans le pays, l’un des premiers à avoir embrassé cette nouvelle foi. La majorité des chrétiens en Égypte sont de rite copte-orthodoxe, une minorité est copte-catholique (issus d’une scission et d’un rattachement à Rome au XIXe siècle, patriarche actuel Antonios Naguib), quelques dizaines de milliers de coptes-protestants.

Enfin, il existe aussi encore quelques milliers de chrétiens levantins d’origine syrienne et libanaise, de rite grec-catholique, grec-orthodoxe ou maronite, appelés Shawam Masr/Syro-Libanais d’Égypte, ainsi qu’une minorité arménienne (orthodoxe et catholique). Ce sont en fait les restes de communautés levantines qui furent bien plus importantes en nombre. Installées aux XVIIIe et XIXe siècles en Égypte, elles ont joué un rôle économique et culturel important jusqu’à ce que leur nombre décroisse fortement après la révolution de 1952, et en particulier avec la mise en place du régime nassérien et les lois de nationalisation de 1961.

Les Coptes sont la résultante d’une scission de l’Église orthodoxe d’Orient. Longtemps voués à la vie monastique, ils constituent aujourd’hui une élite cultivée (dont le représentant le plus connu est l’ancien secrétaire général des Nations unies, Boutros Boutros-Ghali) et une minorité économiquement puissante. Leur marginalisation en Égypte a poussé 1,5 million de chrétiens à émigrer aux États-Unis, en Europe et en Australie. En effet, les coptes sont actuellement persécutés et font l’objet souvent de vexations émanant de musulmans. Ils sont considérés comme des citoyens de seconde catégorie, ne peuvent construire d’églises sans d’interminables tracasseries des autorités. Les coptes sont victimes d’injustices et de graves discriminations au quotidien allant jusqu’à des attentats sur leurs églises, comme celui perpétré contre l’église Copte d’Alexandrie le 1er janvier 2011, entre autres, qui a fait plus de 30 morts et des dizaines de blessés. Les chiffonniers du Caire, principalement chrétiens, vivent dans des conditions de misère très dures. En effet, depuis le massacre de leurs porcs qui les aidaient à se débarrasser des ordures, ils vivent tant bien que mal en vidant les poubelles du Caire. L’abattage de leurs cochons a été décidé lors de la pandémie de grippe A en 2009, appelée à tort à ses débuts, « grippe porcine ». Les autorités sont soupçonnées d’avoir cédé aux demandes des islamistes de se débarrasser de cet animal considéré comme impur dans la religion musulmane. Les autorités égyptiennes avaient fait de même avec les élevages de poulets en 2004 lors de la pandémie de grippe aviaire. Depuis la chute du président Moubarak, la situation et les persécutions à l’encontre des Coptes se sont aggravés.

Une petite minorité chiite vit en Égypte, mais son nombre est mal connu car l’État égyptien ne reconnait pas cette religion. Les Chiites représenteraient moins de 1 % des musulmans égyptiens. Ils sont surtout présents à Alexandrie.

Les baha’is égyptiens, dont le nombre est estimé à environ 10 000 personnes, ont obtenu définitivement le 19 mars 2009, après une très longue procédure judiciaire, le droit de laisser libre la case mentionnant la religion sur leurs cartes d’identités et leurs certificats de naissance.

Les différentes communautés juives vivant dans ce pays à toutes les époques ont subi des persécutions plus ou moins importantes au cours du temps (sous Trajan à l’époque romaine) et préférèrent quitter l’Égypte entre 1956 et 1967 (au plus fort des tensions israélo-arabes). La communauté est alors passée de 80 000 personnes dans les années 1940 à quelques dizaines en 2010.

Démographie

Avec plus de 101 millions d’habitants en 2019, l’Égypte est le troisième pays le plus peuplé d’Afrique derrière le Nigeria et l’Éthiopie. L’Égypte est également le pays le plus peuplé du monde arabe, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen. Sa densité théorique est de 101 hab./km2, mais dans la seule vallée du Nil et son delta, avec la zone du canal (53 000 km2, soit 5 % de sa superficie, seule habitable, et largement urbanisée), elle est évaluée à 1 600 hab./km2.

En cinquante ans, la population du pays a été multipliée par 3,5 avec, pour ces dernières années, une croissance démographique moyenne supérieure à 2 % par an. Cette démographie galopante entraîne de nombreuses complications telles que le manque de logements, d’infrastructures, d’écoles et d’emplois, sans compter l’augmentation du coût de la vie.

La population est très jeune : l’âge médian se situe autour de vingt-quatre ans et un Égyptien sur trois a moins de quinze ans.

Langues

La langue officielle de l’Égypte est l’arabe standard moderne. Le dialecte égyptien ressemble à l’arabe classique, malgré quelques différences de prononciation de quelques lettres et la vocalisation de certains mots qui changent selon les provinces et les villages. Deux lettres se distinguent particulièrement : le ج et le ق ; par exemple, pour la première le mot beau se prononce jamīl en Haute-Égypte et gamīl en Basse-Égypte, pour la deuxième le mot coupole se prononce gubba [ˈɡob.ba] en Haute-Égypte et ʔubba [ˈʔob.bæ] en Basse-Égypte.

Langue internationale par excellence, c’est l’anglais qui, en tant que langue étrangère, exerce le plus d’influence (école, administration) en Égypte aujourd’hui, mais le français y a été longtemps la langue de la bourgeoisie et de la justice internationale. Aujourd’hui l’influence du français a diminué, même si l’élargissement du caractère francophile de l’Égypte a pris de l’expansion ces dernières années.

Culture

Les fêtes religieuses en Égypte varient suivant le calendrier lunaire (Baîrams, Aïd el-Kebir, Mouled el-Nabi). Le calendrier islamique étant plus court que le calendrier grégorien, les fêtes religieuses reculent de onze jours environ tous les ans. Le ramadan est également un temps important pour les Égyptiens musulmans, pour faire des rencontres et participer aux nombreuses fêtes qui débutent à la rupture du jeûne.

Principales fêtes

  • L’Aïd el-Fitr (petit Baïram), fête de trois jours marquant la fin du Ramadan ;
  • L’Aïd el-Adha (grand Baïram), qui marque la période du hadj, ou pèlerinage à la Mecque ;
  • 1er janvier : Nouvel An (banques seulement) ;
  • 7 janvier : Noël copte ;
  • en janvier : marathon de Louxor et de Guizeh ; Fête du printemps ;
  • 25 janvier : date de la révolution égyptienne de 2011
  • 22 février : Jour de l’Unité ;
  • Le Sham en-Nessim (« senteur de la brise »), fête égyptienne d’origine pharaonique, le premier lundi après la Pâque copte, célébrée par tous les Égyptiens (musulmans et coptes) ;
  • 25 avril : anniversaire du Sinaï (restitution par Israël) ;
  • 1er mai : Fête du Travail ;
  • 18 juin : Fête de la République ;
  • 23 juillet : Fête nationale, fête de quatre jours, anniversaire de la Révolution ;
  • 6 octobre : Fête des Forces Armées, journée nationale fériée marquant la victoire remportée sur Israël en 1973 ;
  • 24 octobre : Fête de Suez ;
  • Octobre : Rallye des Pharaons ;
  • Octobre et février : Festival culturel d’Abou Simbel ;
  • Novembre : commémoration de la découverte des tombes pharaoniques ;
  • 23 décembre : Fête de la Victoire.

Les Mawlids mélange de foire et de fête religieuse célèbrent l’anniversaire d’un saint local, et donnent lieu à une débauche de couleurs, de nourriture, de spectacles, de bénédictions.